Mazingira




L’ONG (Organisation Non-Gouvernementale) Mazingira (« Notre environnement » en swahili) est une organisation dont le but est de donner la possibilité à la population de Bunda d’aller de l’avant. Située au nord-est du pays, près du lac Victoria, Bunda est la région la plus pauvre de Tanzanie. Le projet global comprend la construction de puits et d’une école, l’attribution de micro-crédits, et un soutien éducatif à des orphelins et enfants qui, sans cette aide, n’auraient pas accès à l ‘école. Mazingira a été créée par Mramba Simba, maire de Salama, regroupement de 5 villages du district de Bunda comptant en tout 14000 habitants.

Mramba est un homme passionné. Il veut le meilleur pour ses concitoyens. Ceux-ci le soutiennent totalement, au sens figuré comme au sens propre ! Sa commune a collecté de l’argent pour qu’il puisse venir en Europe durant l’été 2007 récolter les fonds nécessaires à l’aboutissement de ses projets. Nous devons supporter de tels hommes : ils sont la garantie d’un futur meilleur pour l’Afrique ! Ne laissons pas sans suite le risque financier qu’ils ont pris : soutenons les massivement !


Vous pouvez soutenir le projet en réalisant un virement à l’ordre de :

Flandra Esperanto Ligo, Frankrijklei 140, 2000 Antwerpen
Numéro de compte : 000-0265338-43 (IBAN: BE66 0000 2653 3843; BIC: BPOTBEB1)
de la Flandra Esperanto Ligo, Frankrijklei 140, 2000 Antwerpen
avec la mention : Mazingira (+ orphelin n°.. / école / micro-crédit / puits)
et en indiquant vos coordonnées (nom, adresse, courriel) via mazingira @ kono.be .

Chaque donateur sera informé 4 fois par an de l’avancement des projets, pour qu’il puisse vérifier que l’argent est utilisé à bon escient. Ceci est inscrit dans les statuts de l’association. Des garde-fous sont inclus, pour éviter les dérives. Ainsi par exemple, les membres dirigeants de Mazingira n’ont pas le droit de retirer de l’argent du compte de l’association sans signature du chef du district de Bunda. L’association est également contrôlée chaque année par le gouvernement tanzanien.

Nous explorons la possibilité de recevoir une attestation fiscale pour les dons effectués à Mazingira, mais ceci n’est pas possible pour le moment..


Orphelins

A Bunda, il y a 9669 orphelins et enfants qui ne vivent pas chez leurs parents. A Salama, où Mramba est maire, et où Mazingira agira en priorité, il y en a 838.

Pourquoi y a-t-il tant d’enfants dans cette situation ? D’abord, le sida et d’autres maladies font beaucoup de victimes. Mais il y a aussi un deuxième phénomène. Beaucoup de jeunes ont des relations sexuelles très jeunes, et des adolescentes mettent au monde des enfants. Elles ne peuvent pas ou ne veulent pas s’occuper de leur enfant, et le laisse chez ses grand-parents, ou même dans la rue. Mais même si l’enfant a la chance de rester chez ses grand-parents, ceux-ci sont souvent trop pauvres pour pouvoir l’envoyer à l’école. En outre, l’espérance de vie étant de 45,9 ans, ces enfants se retrouvent souvent seuls trop jeunes. Les causes du problème doivent être traitées, et le sont, mais en attendant, ces enfants doivent pouvoir aller à l’école.

Comment choisit-on les enfants ? Ils vivent dans une communauté, qui décide elle-même quels sont ceux qu’il faut prioritairement soutenir.

Ensuite, chaque enfant est vu en entretien par le comité de sélection de Mazingira. Ce comité contrôle que cet enfant ne peut réellement pas bénéficier d’une éducation par d’autres moyens. Et durant le soutien financier de l’enfant , on contrôle aussi qu’il se rend régulièrement à l’école, et qu’il travaille sérieusement.


Comment vous pouvez aider :

Informez tous ceux que vous connaissez de ce projet, par exemple en envoyant l’adresse de ce site internet, en en parlant à votre travail, dans votre entourage, etc…

Faites un don :

  • 30 euros par an, pendant 7 ans maximum, pour un écolier du premier cycle ( cycle « de base »). L’argent est utilisé pour l’achat de 2 uniformes scolaires, de 2 paires de chaussures, et des fournitures scolaires.
  • 20 euros par an, pendant 7 ans maximum, pour un écolier de premier cycle (cycle « de base »). L’argent est utilisé pour l’achat d’un uniforme, d’une paire de chaussures, et des fournitures scolaires.
  • 50 euros par an, pendant 4 ans maximum, pour un écolier du cycle moyen. L’argent est utilisé pour les frais d’inscription, 2 uniformes, 2 paires de chaussures, et les fournitures scolaires.

Si vous rencontrez Mramba, vous pourrez choisir vous-même l’enfant, à partir des descriptions et des photos qu’il emporte avec lui. Lors du don, vous pouvez alors mentionner le numéro de l’enfant que vous avez choisi. Sinon, l’association désigne un enfant pour vous.


Ecole

Chaque année, il y a 720 écoliers à Salama qui franchissent avec succès le premier cycle, et aimeraient accéder au cycle moyen. Mais il n’y a que 160 places.

C’est pourquoi Mazingira veut construire une école avec 16 classes, un bureau administratif, un laboratoire, une bibliothèque, des toilettes, et 12 logements pour les enseignants et leur famille. Il faut veiller aux conditions matérielles des enseignants pour qu’ils s’installent durablement. De temps en temps, il arrive que 2 enseignants partagent un même logement. Leur salaire est payé par l’état. Dans un premier temps, seules quelques classes seront construites, et ensuite, suivant le montant des dons, d’autres classes suivront.


Une classe coûte 9655 €. La commune fournira les ressources disponibles sur place : briques, pierres, gravier, sable, eau, main d’œuvre, … Mais il manquera encore 5565 € (que seuls les dons pourront apporter) pour acheter ce qu’on ne peut trouver sur place : ciment, poutres, tôles (pour le toit), fenêtres, peinture, …

Un logement d’enseignant coûte 15789 €, dont 4873 € seront apportés par la commune, et 10916 € devront venir de dons.


Micro-crédits

Il n’y a presque pas de petites entreprises. Pour stimuler leur création, Mazingira veut démarrer un système de micro-crédits. Les micro-crédits sont des prêts de très petites sommes. On prête en priorité aux femmes, car il s’est avéré que cela donnait les meilleurs résultats. Ce sont aussi les femmes qui travaillent le plus. Ensuite, l’association espère aussi pouvoir prêter aux jeunes.

Comment cela fonctionne-t-il ?
Imaginons que 5 femmes veuillent emprunter. Alors, elles doivent garantir le remboursement, même si l’une d’entre elles rencontre des difficultés. Ensuite, elles doivent trouver 9 autres groupes de 5 femmes, qui leur servent de caution si elles ne pouvaient pas rembourser. Enfin, chaque femme doit épargner 3,5 €. Elles montrent ainsi qu’elles savent gérer l’argent, et cela est une garantie supplémentaire de remboursement. Ce n’est qu’une fois toutes ces conditions remplies, qu’elles reçoivent chacune 50 €. Pendant les 57 semaines suivantes, elles doivent rembourser 1 €, et économiser 0,50 € par semaine. Ceci est une nouvelles garantie. Chaque semaine, arrivent donc dans la caisse de nouvelles sommes, que l’on essaie d’utiliser le plus vite possible pour prêter à nouveau. C’est ainsi que le projet croît.

On ne peut commencer qu’avec un grand groupe (10 groupes de 5 femmes). Mazingira a donc besoin de 50x50 = 2500 € de capital de départ. L’association aimerait commencer avec 2 groupes, et est donc à la recherche de 5000 €. Pour ce projet, il est également possible de prêter plutôt que de donner de l’argent. Mazingira accepte les prêts à partir de 100 €, et remboursera chaque année 4%. Le remboursement est possible au plus vite après 2 ans. Toutefois, malgré toutes les garanties énumérées ci-dessus, nous ne pouvons assurer le remboursement total et dans les délais.


Puits

Dans les villages de Salama, il faut au minimum marcher 4 km pour trouver de l’eau, et cette eau est souvent de mauvaise qualité. Pendant la saison sèche, il faut aller encore plus loin : il faut se lever à 3h du matin, faire la queue, et recueillir au maximum 10 litres pour toute la famille. L’eau est transportée par les femmes et les enfants.

La Tanzanie s’est fixée comme objectif que chacun ait accès à de l’eau pure dans un rayon de 400 m, et qu’un puits n’alimente que 50 familles maximum. Pour Salama, cela signifie qu’il manque encore 47 puits ! Des sondages ont montré qu’il y avait suffisamment d’eau en sous-sol, mais seulement au-delà de 30 m de profondeur.


Un puits coûte 1010 €. La commune peut contribuer à hauteur de 250 € pour le sable et le gravier. Les 760 € restants (recherche des meilleurs points de forage par des spécialistes, forage, pompe, …), doivent provenir de dons.